La Semaine nationale de la culture, c’est aussi la foire où les commerçants tentent de remplir les poches et les festivaliers, de s’acheter des souvenirs. Deux jours après l’ouverture de la foire, la clientèle se fait rare selon les exposants.
« Il fait chaud dans le pays en plus les gens n’achètent pas », a déclaré Marieme Diop GUEYE, une styliste et une modéliste sénégalaise venue à la foire de la SNC pour vendre des prêt-à-porter homme et femme (tenus africaines et européennes). Quant à sa compatriote évoluant dans le même domaine, en plus de la morosité du marché, elle souligne une difficultés liées aux stands. « Les stands ne sont pas bien faits et il fait très chaud. En plus, nous n’avons pas de quoi nous asseoir » s’est-elle plainte.
Si pour certains exposants, les affaires ne marchent pas, chez d’autres par contre les articles se vendent comme de petits pains.C’est le cas de madame Ada, qui se frotte les mains car depuis l’ouverture de la foire elle arrive à vendre ses pagnes traditionnels.
« Il faut fluidifier l’accès au site »
Les festivalier quant à eux, ils se plaignent de la difficulté pour accéder au site. « Pour avoir l’accès au site, ce n’est vraiment pas simple. Les gens sont nombreux avec une seule porte. Il faut multiplier les entrées », a suggéré Doyé Martine. « Il faut faire des heures dans le rang avant de rentrer « , a-t-elle ajouté.
Cependant, les festivaliers d’une manière générale ont apprécié le dispositif sécuritaire mis en place.
Wendmanegré OUEDRAOGO