Le Burkina Faso a adopté son deuxième Programme pays pour la promotion du Travail décent (PPTD) pour la période 2020-2022 après celui de 2012-2015. Ce programme qui arrivait à échéance en fin 2022, a été prolongé du fait de l’apparition de la Covid-19 avec ses multiples conséquences économiques et sociales qui ont entaché la bonne exécution dudit programme.
Dans une dynamique d’actualiser la matrice des résultats en tenant compte des conséquences de la Covid-19 sur le monde du travail et de proposer de nouvelles activités prévues pour 2023 que le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale organise, du 15 au 17 mai 2022, à Ouagadougou, un atelier technique tripartite.
A l’ouverture de la cérémonie, le secrétaire général du ministère en charge du Travail et de la Protection sociale, Hamidou Sawadogo, représentant le ministre d’Etat, a salué la tenue des travaux dans un contexte marqué par la crise sanitaire où la promotion du travail décent constitue une des priorités majeures au regard de son impact social.
Le président de mois des Centrales syndicales, Abdoulaye Ernest Ouédraogo, quant à lui, a indiqué que les représentants de l’Unité d’Action Syndicale (UAS) présenteront au cours des travaux, leurs préoccupations et propositions. M. Ouédraogo a indiqué que ces représentants vont s’investir pour contribuer à l’atteinte des objectifs de l’atelier. A cet égard, le secrétaire général Hamidou Sawadogo a exhorté les participants à des échanges fructueux et sans complaisance pour permettre au Burkina Faso de disposer d’un programme adéquat en phase avec les aspirations du moment.
En trois jours, les principaux acteurs intervenant dans la mise en œuvre du programme y compris les organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs vont réviser l’ensemble des cibles du programme pour tenir compte des priorités du gouvernement en mettant l’accent sur la réinsertion socio professionnelle des personnes déplacées internes.
Le Programme pays pour la promotion du Travail décent (PPTD) est financé par le Bureau International du Travail (BIT).
