Le 18 février dernier à Addis-Abeba lors du sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO tenue en marge de la 36e session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA), la CEDEAO avait décidé de maintenir les sanctions prises contre le Burkina Faso, le Mali et la Guinée aux premières heures des coups d’Etat ayant eu lieu dans ces pays. Ces trois (03) pays font l’objet de suspension des instances de l’Union africaine (UA) et de sanctions de la CEDEAO. En plus de ces sanctions, la CEDEAO avait décidé d’imposer une interdiction de voyager aux membres du gouvernement et autres hauts fonctionnaires des trois pays.
Ainsi selon une liste de deux (02) pages paraphée et sur laquelle figure le logotype de la CEDEAO et reçue par notre rédaction, l’organisation régionale a établi la liste des membres du Gouvernement frappés par cette sanction. Il semble que dans les prochains jours, celle des autres responsables sera rendue publique.
Toutefois, on peut, dans l’hypothèse où cette liste serait authentique, se permettre de se poser les questions suivantes : Comment appliquer cela ? Qui pour interdire ? Pour exemple à ce jour, la CEDEAO ne peut pas empêcher de délivrer un visa à l’un des membres du gouvernement. Il n’est donc pas certain que les ambassades étrangères aient reçu des instructions dans ce sens. On peut se demander quelle est la valeur ajoutée dans l’isolement des membres du gouvernement.
La Rédaction