Festival International Puulaku : la culture comme vecteur de cohésion sociale

« Nos expressions culturelles au service de la cohésion sociale et de la lutte contre l’extrémisme violent ». Cest sur ce thème que s’est tenu le festival international Puulaku du 27 au 29 octobre 2023 à Ouagadougou. Le festival Puulaku se veut être le canal culturel pour contribuer à la lutte contre l’extrémisme violent et prôner la coexistence pacifique et le vivre-ensemble.

 

Faire de la culture un maillot fort dans la lutte contre l’extrémisme violent et prôner la coexistence pacifique et le vivre-ensemble, c’est l’objectif recherché par le Festival International Pulaaku. Et pour l’atteinte de son objectif, les organisateurs ont réuni des enseignements chercheurs, des personnalités coutumières et religieuses dans une même salle afin de trouver les solutions idoines contre la violence et l’extrémisme violent.

« Culture, coexistence pacifique et lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : comment entretenir le tissu social dans ce contexte de crise sécuritaire ? »; « Les approches conceptuelles du Pulaaku, la lutte contre la stigmatisation et la mendicité galopante : quelles pistes de solutions pour contrer l’extrémisme violent et l’amalgame ? », voici entre questions que les pénalistes ont tenter de répondre.

 

Le Burkina est en guerre et pour sortir de cette situation, il faut que les différentes couches sociales se mettent ensemble. « Soit nous vivons en parfaite intelligence ensemble soit nous mourrons comme des idiots », a laissé entendre Dr Issiaka TIENDREBEOGO, Enseignant-chercheur à l’université Joseph KI-ZERBO.

Comme recommandations, les pénalistes ont suggéré l’organisation d’un séminaire de capitalisation ou un atelier qui va permettre de mettre les différentes communautés ensemble pour poser réellement les vraies questions. Comment au Burkina Faso, on peut arrêter de stigmatiser une personne parce qu’elle est peul ou mossi ou Bissa. « Et comment nous pouvons conjuguer notre vivre-ensemble »

Et pour le Dr TIENDREBEOGO, le tout militaire ne solutionne pas forcément le problème. « La guerre prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevé les défenses de la paix. Pour ainsi dire que si nous arrivons à changer la mentalité des gens, nous pouvons avoir la paix. Comme on le dit, le tout militaire n’est pas forcément la solution, il faut aussi de la culture qui est la somme de toutes les pratiques des sociétés pour contribuer à l’apaisement des cœurs et à la recherche de la paix », a-t-il dit.

« Le festival international Puulaku comme un pont d’union des fils et filles du pays »

 

Pour le coordonnateur de l’événement, Boureima Barry, « Nous pensons que le cadre que nous créions peut-être un pont qui peut unir les fils et filles de ce pays », dit-il.

 

Et au parrain du festival Hammadoun Dicko, d’ajouter que « la culture est l’âme des peuples et est aussi un élément important de la cohésion sociale. Elle peut aider à renforcer les liens des membres d’une communauté et promouvoir la cohésion sociale. C’est fort de ce constat que cette initiative est à saluer et à soutenir ».

 

Wendmanegre

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