Faim dans le monde : l’ONU place l’Haïti, le Mali, le Burkina Faso et le Soudan en alerte maximale

Le risque d’insécurité alimentaire plane sur les populations du Sahel, du Soudan et de Haïti. Ces territoires, placés en alerte maximale, nécessitent désormais une attention « urgente » de la part de la communauté internationale, a prévenu l’Organisation des Nation unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) lundi 29 mai, dans un rapport publié conjointement avec le Programme alimentaire mondial (PAM).

« Haïti, le Sahel (Burkina Faso et Mali) et le Soudan ont été élevés aux plus hauts niveaux de préoccupation » en matière d’alimentation des populations, écrivent la FAO et le PAM. « Cela est dû aux graves restrictions de mouvement des personnes et des biens en Haïti, au Burkina Faso et au Mali, ainsi qu’à l’irruption récente du conflit au Soudan », expliquent-ils.

La guerre au Soudan, qui a éclaté en avril entre le chef de l’armée et son rival, devrait probablement « avoir des ramifications significatives pour ses pays voisins », met en garde le rapport.

Ainsi, en plus de l’Afghanistan, du Nigeria, de la Somalie, du Soudan du Sud et du Yémen, déjà concernés par l’alerte maximale, Haïti, le Burkina Faso, le Mali ainsi que le Soudan requièrent « l’attention la plus urgente ».

Une partie de leur population est exposée à la famine ou risque de la subir, une situation correspondant au niveau le plus élevé selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), dite « catastrophe » (phase 5). Une autre partie de la population est concernée par un risque de détérioration menant à des conditions catastrophiques, car elle est déjà en situation d’urgence (phase 4).

Wendmanegre

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