Et de trois pour la Journée des communautés du Sahel à Dori organisée par l’UFC-Dori à travers le projet Jam’Borders !

Le 27 mai 2023, encore une fois, les communautés du Sahel se sont donné rendez-vous au sein de l’espace du Centre Dudal Jam de Dori pour célébrer l’interculturalité. Cette édition, 3e du genre pour le compte du Projet « Maîtrise inclusive et participative des terres et de l’eau pour la paix », en abrégé, Jam’Borders financé par le ministère des Affaires étrangères de la république fédérale d’Allemagne à travers la Fondation PATRIP. Elle était placée sous le thème : « La religion, un outil d’humanisation et de consolidation de la paix ».  

 

En effet, cette édition au-delà de l’interculturalité, a mis à l’honneur le dialogue interreligieux comme outil de promotion du vivre-ensemble et de la cohésion sociale. La journée a commencé à 9h30 par le traditionnel thé-débats, riche en échange et en partage d’expérience ; ce sont des panelistes de qualité constitués du gouverneur du Sahel M. Fabien Rodolphe Sorgho (également président de l’activité), du grand imam de la grande mosquée de Dori Mamoudou Cissé, de l’évêque du diocèse de Dori Mgr Birfuoré Laurent Dabiré et de Sa Majesté l’émir du Yagha qui ont animé le thé-débat. La modération de ces échanges a été assuré par M. Issaka Sourwèma, ancien ministre des Affaires religieuses et coutumières, chef traditionnel du village de Dawelgué (commune de Saponé) et président de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI). Dans son discours d’ouverture, le coordonnateur de l’UFC-Dori, François Paul Ramdé a souligné que : « l’un des objectifs de l’organisation de ces journées, c’est d’inciter les communautés à agir en faveur de la tolérance pour consolider l’harmonie communautaire afin que l’on puisse reconstruire le vivre ensemble malheureusement malmené ».

Une vue partielle des participants au thé-débat

L’essentiel des interventions des panélistes a été une interpellation des communautés à prôner et à pratiquer le dialogue et la tolérance interreligieux. Pour Mgr Laurent Dabiré, « Faire le bien nous fait ressembler à Dieu et Dieu est la bonté par excellence ».  S’agissant de l’imam Mamoudou Cissé, il a insisté sur l’importance de la tolérance dans les enseignements du prophète Mahomet (PSL) : , « les religions nous enseignent la tolérance et le pardon…et le prophète Mohamed (PSL) a dit : le bon croyant est celui qui tolère ses voisins ».

La visite des stands par les officiels à la tête desquels se trouvait le gouverneur F. R. Sorgho en FDF blanc rayé (verticalement) de rose

Quant à l’émir du Yagha, sa réflexion s’est résumée dans la phrase suivante : « La religion est le modérateur de la tradition et la tradition modèle la religion, les deux sont donc complémentaires ».  S’en sont suivis des échanges avec l’assistance, la visite des stands d’exposition des mets traditionnels des dix-huit (18) communautés, allant des chenilles des Bobo au gapal des Peuls en passant par les grenouilles frites ou sautées des Korumba, le thièboudiéne des Sénégalais… Ces plats ont été consommés gracieusement par les participants à la fin de la visite.

Ce sont des visiteurs satisfaits, à la tête desquels se trouvait le gouverneur de la région, qui ont salué cette activité de l’UFC-Dori.

 

Abdoulaye DIALLO UFC-Dori

 

Wendmanegre

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