A 24 heures de l’ouverture officielle de la 28e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), les organisateurs se sont dits prêts pour le clap de départ au palais des sports de Ouaga 2000, a constaté l’AIB.
Le ministre de la communication, de la culture des arts et du tourisme, superviseur général de l’événement était sur les lieux pour constater l’avancée des préparatifs.
Les propriétaires de stands s’activent à placer les derniers clous, les décorations et autres affiches pour embellir les lieux. « Nous allons remercier toutes ces petites mains qui sont là au quotidien depuis des semaines pour que nous soyons au rendez-vous et pour que la cérémonie d’ouverture soit déjà de très grande facture », a déclaré le ministre en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo, entouré de ses plus proches collaborateurs.
Par ailleurs, le président de la commission du Marché international du cinéma africain (MICA) Placide Sanou, mentionne que « Tous les stands ont été pris. La location des 98 stands bouclée : les inscriptions pour la projection à la carte et celles des conférences autour du MICA». Les inscriptions pour le MICA lancée depuis le 15 septembre et en ligne a facilité la tâche à la commission qui dit n’avoir pas rencontré de difficultés majeures.
Au niveau de la programmation des films, le président de la commission Aboubacar Ouango est également satisfait du déroulement des activités. « 90% du travail s’est fait en amont, notamment la phase des inscriptions. Nous avons lancé un appel à film depuis le mois de mars 2022. Nous avons enregistré 1200 films à la date du 31 octobre 2022, le comité international a identifié 170 films des sections compétitives et des sections non compétitives », a expliqué M. Ouango.
A l’issue de la sélection des films, les différentes salles et sites de projections ont été identifiées et « nous sommes fin prêts à 24 h du début de l’événement.
La 28e édition du Fespaco se tiendra du 25 février au 4 mars à Ouagadougou sous le thème « cinéma d’Afrique et culture de la paix ». 146 films sont en compétition officielle pour cette édition.
C’est le film du Somalien Khadar Ayderus Ahmed, « La femme du fossoyeur » qui a remporté la dernière édition de l’Etalon d’or de Yennenga en 2021.
La Rédaction