Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela et son homologue malien Choguel Maïga ont donné le top départ de la 28e édition du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou.
Du 25 février 2023 au 5 mars, la capitale burkinabè vibrera au rythme de la fête du cinéma sur le thème » Cinémas d’Afrique et culture de la paix « . Le Mali, pays d’invité d’honneur de cette édition est depuis le jeudi au Burkina avec une forte délégation conduite par le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga.
Tout en exprimant sa fierté d’être sur la terre libre du Burkina Faso, Choguel Kokalla Maïga a adressé ses remerciements aux autorités du Burkina Faso pour l’accueil. « Je suis très heureux et fier d’être sur la terre libre du Burkina Faso »
Aussi le premier ministre malien dans son allocution a laissé attendre que le choix du thème n’est pas fortuit. C’est un thème qui cadre avec le contexte et qui est interpellateur. « Cette thématique est de nature à renforcer notre capacité de résilience », et en faisant référence à la lutte contre le terrorisme, il ajoute que « Nous allons nous mettre ensemble pour gagner cette guerre (…) Nous allons certes perdre des états mais cette guerre nous allons la gagner et ensemble « , a-t-il déclaré.
Pour le premier ministre burkinabè Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela dont le discours a été prononcé par le ministre en charge de la culture, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, la tenue de cette biennale traduit la volonté du gouvernement et du peuple burkinabè à montrer le monde entier que malgré le contexte sécuritaire difficile, ils restent debout. « Fierté, car le peuple meurtri dans la chair et dans l’âme, mais combatif et créatif, entend montrer sa joie de vivre, à travers ce qu’il a de plus précieux à offrir au monde entier : le FESPACO, cette biennale panafricaine dont la renommée est inscrite en lettres d’or dans les annales du cinéma mondial », a martelé Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
Les deux Ministres ont montré leur volonté à fédérer les deux peuples pour vaincre le terrorisme. « nous avons droit de rêver avec le Mali d’un avenir radieux pour nos peuples qui, nous en sommes certains, viendront à bout de l’ennemi, car comme le disait notre écrivain poète, Jacques Prosper BAZIE, « les nations sont supérieures à leurs tragédies dont elles se relèvent en puisant aux sources toniques de leur personnalité », a-t-il conclu
Wendmanegré Ouédraogo