Bourzanga -Djibo : une faim sans fin?

Depuis que la nouvelle est tombée à kongoussi cette semaine, aucun habitant ou ressortissant conscient des deux localités que sont Bourzanga et Djibo n’a pu fermer l’oeil. Du centre d’appel aux différents canaux officiels du gouvernement, les messages d’alerte et d’appel au secours ont inondés. Mais le bout du tunnel n’est toujours pas à l’horizon.

Nos villes martyres que sont Bourzanga et Djibo, appellent au secours. Les populations ont épuisé leur dernier stock. Même les plus nantis financièrement souffrent car il n’y a plus rien à payer. Des écorces du balanitès sont devenues le savon, les feuilles (choux) manquent et les formations sanitaires sont dépourvues du minimum.

Mais le plus difficile de tout, c’est que malgré cette souffrance indescriptible de ces braves populations résilientes il ya des gens assis dans les zones sécurisées qui se permettre de jetter le discrédit et l’opprobre sur ces braves populations allant jusqu’à traîter de « complicité » et autres. Si vous ne pouvez pas compatir aux souffrances de vos compatriotes, ayez au moins la décence de vous taire. Ces populations de Bourzanga et Djibo n’ont aucun problème avec les autorités de la transition et l’ont plusieurs démontré par leur marché de soutien.
En terme de mobilisation VDP, Bourzanga n’a aucune leçon de morale à recevoir de qui que ça soit.

Nous gardons cependant espoir que quelquechose sera faite dans l’urgence pour soulager ces braves populations.
NB: merci beaucoup pour le fret aérien mais il reste très insuffisant au regard de la taille des populations.

Dieu bénisse le Burkina et que la paix revienne!

Abdoulaye Sawadogo

Wendmanegre

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