Dans un communiqué du Syndicat des pharmaciens du Burkina Faso dont la rédaction de libertébf a eu une copie, le syndicat semble être mécontent de l’autorité suite à l’augmentation du prix des génériques et des consommables médicaux. Ainsi, il a décidé de la suspension de la vente des médicaments génériques et consommables médicaux de la CAMEG dans les officines jusqu’à nouvel ordre
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Suite au réajustement de la marge sur les spécialités dans les officines, l’autorité semble avoir opté pour la répression.
En effet, après les auditions du RENLAC, de la commission de la concurrence, de l’ALT, les récentes activités des autorités nous réconfortent dans l’idée qu’elles ont choisi la voie du bras de fer.
En effet, après le courrier du ministre de la santé évoquant les files d’attentes et proposant des solutions sans fondements, nous avons suivi la grosse communication sur les arrêtés portant fixation du prix des génériques et des consommables médicaux laissant présager une tentative de récupération politique. De plus, des projets d’arrêtés sont en cours et s’ils sont adoptés en l’état sonneront le glas de notre profession.
Le 7 avril 2023, nous avons assisté à une descente musclée du ministère du commerce avec les forces de l’ordre chez nos quatre principaux grossistes privés. De nos analyses, il ressort que la semaine prochaine nous pourrions assister à des contrôles avilissants et médiatisés. Ces contrôles porteront probablement sur les prix des médicaments génériques et des consommables médicaux.
Pour parer à cela nous avons décidé et vous demandons l’arrêt immédiat et jusqu’à nouvel ordre de la vente des médicaments génériques et consommables médicaux de la CAMEG dans les officines le temps d’apprécier l’évolution de la situation.
Au regard, aussi, de l’augmentation des prix des médicaments génériques observée au niveau de la CAMEG sans justification, il vous ait également demandé d’arrêter toute commande à la CAMEG jusqu’à nouvel ordre.
Nous vous prions de rester mobilisés et d’attendre les prochaines instructions.
Le président de la section privée du SPBF
Dr Guy Boris Koulidiati